Les tablettes de fenêtres
Voilà un bon boulot de vacances scolaires, pendant lesquelles nous ne pouvions pas être à deux sur le chantier. Seize fenêtres, une tablette basse en frêne et une haute en épicéa pour chaque fenêtre : de quoi s'occuper.
Pour obtenir une découpe ajustée, nous avons utilisé un gabarit en carton avec deux bords repositionnables : bien plus précis qu'un tracé à la côte théorique, car les enduits muraux sont loin d'être droits. Pour les tablettes hautes, utiliser du scotch double face pour maintenir le gabarit.
Il n'y a plus qu'à poser le gabarit sur la tablette, tracer et couper.
Les tablettes du haut sont fixées avec des vis. Nous avons remis du frein-vapeur bien scotché pour l'étanchéité à l'air. Côté bas, nous voulions éviter les vis et utiliser de la colle. Or, impossible de coller sur du frein-vapeur.
Du coup, nous avons passé au silicone (il nous en reste un stock) les jonctions bois-mortier, et collé les tablettes sur les traverses en bois à la colle pour fermacel. Du Sikaflex aurait été mieux car plus souple, mais nous préférons écouler les stocks.
Le résultat est sympathique, mais il faudra encore refaire des jonctions à l'enduit terre.
Il eût été logique que le parquet aille jusqu'à la porte-fenêtre, et donc que cette dernière soit un peu plus basse. Je n'avais pas une vision assez précise des choses lorsque j'ai dessiné l'ossature de la maison, il y a 3 ans. Donc, tablette en frêne.
Plinthes
Elles sont en chêne comme le parquet et mesurent 8 cm de haut pour 14 mm de large.
Elles sont visséess pour éviter de coller sur l'enduit terre (pas conseillé). C'est moins joli, même avec des vis "bronze antique" assez discrêtes. Les bouts sont arrondis à la défonceuse, pour éviter les angles vifs trop agressifs.
Nous avons essayé de les fixer 1 mm au dessus du plancher, pour des raisons phoniques (désolidarisation des murs et du plancher pour éviter la transmission des sons). Ce n'est pas facile, je pense que nous avons laissé des ponts phoniques : une fois la cale enlevée , la plinthe redecend... A l'inverse, il y a des jours de 3mm par endroits, peu esthétiques.
De plus, épouser la forme gondolante de l'enduit terre avec des plinthes de 14 mm d'épaisseur est impossible, il va falloir combler les vides.
Bref, ce n'est pas formidable, mais ça remplira son rôle (protéger les bas de murs et cloisons) et de toute manière, une fois meublé, ça ne se voit plus beaucoup.
Carrelage en vue !
Nous avons déblayé une moitié de rez-de-chaussée (tiens, déplaçons donc les 2 tonnes de carrelages entreposées là dans un moment d'égarement !) et passé un affreux primaire chimique bleu schtroumpf qui doit rendre le béton moins poreux et éviter que la colle à carrelage ne sèche trop vite.
Puis nous avons pris des dizaines de mesures et calculé l'emplacement du premier carreau, qui déterminera tous les autres. Il faut éviter de se retrouver à l'autre bout de la maison avec des découpes trop fines, malcomodes et inesthétiques.
Et en bonus,
comme je l'avais promis, une photo du parquet de salle de bain en robinier.
Ah oui au fait, on déménage début mars, l'appartement est déjà "à louer". En retard, nous ? Allons donc !